Photo Noëlle M.
Auteur d’un bon match, le Sporting n’a pas su conserver son avance et craque dans l’espace de 5 minutes. Malgré plusieurs tentatives pour recoller au score, la défaite fait mal et enfonce notre équipe dans le classement.
Composition SCT : Andreani – Ouasfane – Sahnoune – Leleu (Mambu 70’) – Moulet – Seye – Bayo – Saumare – Delgado – Guilavogui (Zouaoui 57’) – Barbier (Diallo 70’)
Cartons Jaunes SCT : Bayo (79’), Seye (82’), Diallo (90’)
Cartons Jaunes FCVB : Robinet (28’), Jasse (88’)
But SCT : Guilavogui (24’)
Buts FCVB : Ndiaye (56’), Taufflieb (64’), Blanc (67’)
On note un bon début de l’équipe toulonnaise avec une pointe inédite composée de Guilavogui, Barbier et Delgado. Si le jeu à du rythme, les longs ballons devant ont du mal à trouver des preneurs.
Guilavogui slalome et tout le monde pense qu’il va centrer mais, au lieu de cela, il tente sa chance de 25 m. et sa balle, avec la complicité du poteau, trompe Sauvage. (24’). Si l’ouverture du score paraît flatteuse, elle concrétise un beau collectif mis en place par Pujo.
A la 27ème minute, sur un corner, Delgado est à deux doigts de doubler la mise.
Robinet donne aux locaux leur premier tir cadré mais Andreani s’interpose avec brio.
Barbier est très présent et Guilavogui est un véritable poison. Une montée de Saumare qui centre pour Barbier, celui-ci laisse à Guilavogui, idéalement placé, son tir est dans la boite mais c’est sans compter sur Jasse qui sauve miraculeusement sur sa ligne.
Avant la pause les caladois tentent de récupérer leur retard. Une frappe lointaine à la 42ème oblige Andreani a s’envoler et à la 44ème une jolie tête de Robinet trouve encore le portier toulonnais sur sa trajectoire.
Au retour des vestiaires, c’est Barbier qui se retrouve en bonne position mais il rate son contrôle.
A la 50ème Delgado frappe sans conviction, alors qu’il aurait pu tenter quelque chose.
Poisse pour les Varois qui perdent Guilavogui à la 56ème, l’attaquant toulonnais est blessé à la cheville suite à un tacle appuyé de Ndiaye.
L’attaque toulonnaise est moins percutante et on sent l’équipe fragilisée par cette sortie prématurée. Ville franche pousse et à la 60ème, tout le stade croit à l’égalisation mais Andreani sauve du pied.
4 minutes plus tard Taufflieb offre l’égalisation à son équipe. Pas le temps de se remettre, que 3 minutes après, Villefranche enfonce le clou par Blanc qui crucifie Andreani à bout portant. C’est dur pour les hommes de fabien Pujo, qui ne méritent pas un tel scénario.
En fin de match, le Sporting manque de réussite. Mambu à la 77ème décroche un tir terrible qui frôle le poteau de Sauvage. Une minute plus tard c’est la confusion dans la surface de Villefranche, mais personne ne parvient à pousser le cuir dans le but. Mais c’est surtout à la 89ème, un coup franc merveilleusement tiré par Zouaoui qui prend le chemin de la lucarne. Là encore, tout le monde le voit dedans, mais Sauvage sauve brillamment du poing.
Difficile de reprocher grand-chose aux Toulonnais qui ont fait leur match, si ce n’est le manque d’attention de la défense sur le second but caladois.
L’œil des Socios
Nous avons apprécié les essais tactiques du coach varois. Même si c’est compliqué pour les joueurs de devoir s’adapter à chaque match, on ne pourra pas reprocher au staff de ne pas se décarcasser pour trouver des solutions. Cette remise en question permanente est un signe de vouloir aller de l’avant. Nous avons apprécié le trio offensif Guilavogui, Barbier, Delagado. Il a bien fonctionné jusqu’à l’infortune de Guilavogui.
Un peu déçus par la rentrée de Diallo qui n’a pas su apporter un surcroit d’offensivité. Cela est compensé par un bon match de Saumare qui nous a paru avoir un profil intéressant à exploiter.
Nous ne pouvons de nouveau pas faire moins que de chanter les louanges de Florian Andreani qui nous a encore sorti un grand match.
Enfin, le retour de Leleu a prouvé que Julien pouvait tenir sa place et être efficace dans les relances et la remontée des ballons.
L’équipe a montré généralement un visage plus percutant que lors du dernier match à domicile et avec, un peu de réussite, aurait pu bouleverser les plans du dauphin à devenir leader.
Les débuts en National sont difficiles, mais le championnat est encore long, et on connaît l’opiniâtreté du staff à proposer de nouvelles solutions. A force, on va bien tomber sur la bonne, pour offrir à l’équipe ce petit déclic qui lui manque. Courage et rendez vous vendredi prochain pour la réception de Laval, à 18h00 et encore devant les caméras de Canal +
Article et Photo FRANZ A. et NOËLLE M.