Composition SCT : Viviani – Leleu – Ouasfane – Sahnoune – Zouaoui – Moulet – Seibou – Guilavogui (Michel 84’) – Goncalves (Gomis 75’) – Ghrieb (Bayo 55’) – Barbier.
Buts SCT : Csc sur un tir de Guilavogui (5’)
Buts FCM : Kadir sur pénalty (64’)
Cartons Jaunes SCT : Zouaoui (17’) – Guilavogui (33’) – Leleu (73’)
Cartons Jaunes FCM : 37’, 45’, 76’, 86’ et 88’.
La partie débute sur un coup de théâtre. On joue depuis 5 minutes à peine, quand Guilavogui tente un tir cadré, qui parait alors très prenable. Mais le gardien martégal réceptionne mal le ballon mouillé et il le détourne dans sa cage. Un but contre son camp qui ouvre les hostilités pour le plus grand bonheur des Toulonnais.
Le terrain détrempé rend le contrôle du ballon compliqué et ne permet pas d’assurer une qualité de passe optimale. C’est Viviani qui va avoir une grosse frayeur en glissant à la 12ème minute mais fort heureusement la balle ne fait que longer sa ligne.
Mais notre gardien fait sa partie et stoppe magistralement un coup-franc à raz de terre qui filait dans le coin droit de sa cage. (18’)
Il s’envole encore à la 23ème minute et place un ballon très chaud en corner.
Entre temps, Ghrieb a essayé un tir mais son ballon passe bien à côté (18’).
Mais la plus belle occasion toulonnaise est à la 43ème minute, malheureusement Barbier rate le break, pourtant idéalement bien place, à bout portant.
Cette 1ère période a été plus intense côté martégal que toulonnais. Les hommes de Pujo ont montré un déficit inquiétant dans le domaine offensif. La partialité du corps arbitral en faveur de Martigues n’explique pas cette carence et il faut chercher ailleurs les causes de ce mutisme.
A la reprise, c’est la transversale qui sauve Viviani à la 49ème minute.
L’arbitrage continue l’étalage de ses faveurs envers les sang et or, en leur accordant un pénalty dont on ne saurait dire l’origine. Quoiqu’il en soit, Kadir ne se fait pas prier pour remettre les pendules à l’heure (64’).
Il faut tout recommencer côté toulonnais et il reste du temps et des arguments pour arracher cette victoire. Hélas aucun salut en vue à l’horizon et ce ne sont pas les changements effectués par Pujo qui vont trouver une solution.
A la 69ème un joli coup-franc de Guilavogui est détourné de justesse sous la barre.
71’ : sur une remise en jeu, Barbier de la tête transmet à Goncalves, qui se jette, mais sa balle rase le montant des cages martégales.
77’ : sur un coup franc, Barbier, face aux buts, tire largement au-dessus.
Il était dit que le second but allait venir d’un coup de pied arrêté car les Toulonnais ne parvenaient pas à inquiéter le portier martégal, mais ce petit coup de pouce, n’est jamais arrivé. Le chrono tourne inexorablement en faveur de l’équipe visiteuse et les Toulonnais, incrédules, avouent leur incapacité à faire basculer la rencontre.
Dans les têtes, c’est dur car on avait même imaginé en début de match pouvoir s’emparer de la première place. Ce soir, nous n’avons pas vu une équipe dans une dynamique et une logique de montée. Sans doute en proie à la pression ou à la peur de ne pas réussir, les Toulonnais ne peuvent s’en prendre qu’a eux-mêmes. Quant au public, on ne peut pas dire que les Toulonnais aient vraiment répondu présent, la pluie et le RCT n’expliquent pas tout, mais ça c’est une autre affaire…
Si certains de nos concurrents directs ont pu bénéficier récemment d’un arbitrage maison, ça n’a pas été le cas pour nous ce soir, mais cela fait aussi partie du jeu et nous savons bien qu’aucun cadeau ne nous sera fait de ce côté. Il faut donc apporter une réponse sur le terrain et dans le jeu.
Fréjus a écrasé Annecy 3 à 1. Ce résultat permet de maintenir les deux équipes à un point du Sporting. Un joueur nous faisait remarquer à la sortie qu’il valait mieux rester en embuscade pour porter l’estocade à la fin. On veut bien le croire et on continue à espérer. Nous ne sommes pas abattus, juste déçus. Mais nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout et à les encourager jusqu’à la fin.
On va prendre chaque match comme si c’était le dernier. Direction Nice, samedi prochain. Le combat se poursuit, il n’y aura qu’un vainqueur. Alors…
CR FRANZ A.