dimanche 11 novembre 2018

Aiglon [εglɔ̃] (nom masculin) : (vieilli) autrefois, bête noire du Sporting Club de Toulon – (aujourd’hui) : oiseau de légende terrassé par les valeureux toulonnais de la bande à Pujo.








Le signe Indien vaincu, le SCT version 2018/2019 a enfin trouvé les ressources nécessaires pour venir à bout de la réserve de l’OGC Nice 2 à 1. Certes, rien ne fut facile, mais l’opiniâtreté toulonnaise a fait la différence et Pinheiro puis Bayo ont donné les clefs de la victoire au terme d’un match engagé.


Composition SCT : Viviani – Fall – Zouaoui – Ouasfane – Sahnoune – Bayo – Moulet – Atlan (Gomis 77’) – Guilavogui (Maggadino 84’) – Pinheiro (Belkacem 78’) – Goncalves.
Cartons Jaunes SCT : Zouaoui (11’), Atlan (73’)
Carton Jaune OGCN : 28’
Buts SCT : Pinheiro (1’) – Bayo (81‘)
But Nice : 66‘ sp


Encore un but dans les premières minutes à BR mais cette fois ci, côté toulonnais. Pinheiro idéalement servi par Goncalves peut tromper le gardien nicçois pour le plus grand bonheur des supporters.

L’OGC Nice qui n’est pas venu pour se contenter de faire de la figuration, tente de répliquer à la 5ème minute par un tir au-dessus et surtout à la 13ème minute avec un sauvetage chanceux de Viviani en position assise.

Une très belle occasion toulonnaise voit  filer Guilavogui dans son couloir et centrer pour Goncalves qui fusille à bout portant le portier niçois. Celui-ci dans un geste désespéré parvient à renvoyer la balle en corner. Et sur le corner Guilavogui est à deux doigts de reprendre victorieusement, mais sa balle passe de peu à côté.
Une première mi-temps menée tambour battant avec un jeu très ouvert de part et d’autre. Quelques regrets cependant sur les occasions manquées qui peuvent se payer cash, surtout que les Aiglons proposent un jeu dynamique et convaincant, qui peut faire mal.

La seconde période commence par une énorme déception dans le camp toulonnais. Le tandem Goncalves Guilavogui essaye d’enfoncer le clou à la 47ème minute. Guilavogui tout seul face au but vide, n’a qu’à pousser la balle du plat du pied pour planter le second but, tout le stade est déjà debout. Guilavogui tire en force, le ballon prend la direction de la lucarne quand il se heurte à l’angle de la transversale ! Incroyable occasion gaspillée tout aussi incroyablement !

50ème un rush toulonnais propulse le danger vers la cage niçoise mais Guilavogui délivre une balle trop molle, facilement récupérée par le gardien niçois.

Avec ces nombreuses occasions loupées, on sent depuis un moment que l’OGC Nice peut faire la différence et se remettre sur les rails. C’est exactement ce qui arrive à la 60ème quand Fall commet un tacle en pleine surface. Le pénalty est tiré, et Viviani plonge du bon côté et repousse la balle ! Mais hélas, elle est récupérée par un joueur niçois qui peut la pousser au fond des filets.

1 à 1, le score est peu flatteur car le Sporting a beaucoup donné. Mais il faut reconnaître que les Niçois sont bien en place et construisent mieux en cette seconde période.

74ème minute Guilavogui transmet un bon ballon à Atlan qui brosse bien sa balle, elle frôle la lucarne.
C’est sur un coup-franc que Bayo peut récupérer un ballon perdu et marquer dans une forêt de jambe à la 81ème minute ! En pleine euphorie les Toulonnais tiennent bon jusqu’au bout et les Niçois, quelque peu assommés, ne parviendront jamais à relever la tête.

Si le jeu des Toulonnais a manqué parfois d’allure, le résultat est d’importance. D’une part il met fin à une longue série d’échec face à la réserve niçoise et d’autre part il maintient l’équipe dans une dynamique de gagne et la place favorablement au classement en embuscade.

Dimanche le Sporting ira défier Fréjus dans son antre pour une qualification en coupe de France. C’est un match que les joueurs voudront jouer à fond, mais qui peut laisser des séquelles. En championnat arrivera la semaine suivante, un rendez-vous test sur la belle pelouse d’Annecy, qui est une très bonne équipe difficile à manier. Autant dire qu’un résultat là-bas serait un gros coup. Mais avec ce Sporting là tout est possible !

Article et Photo : FRANZ A. et NOËLLE M.