Coupe de France : contre les « Suisses » de Marseille, la rencontre n’atteint pas les sommets.

Photos NOËLLE M.

Composition SCT : Andreani – Fall – Sahnoune – Ouasfane (Medoukali 56’) – Soury – Atlan – Belkacem – Chergui – Pinheiro ( Goncalvez 64’) – Michel – Preira (Moulet 64’)
Cartons Jaunes SCT : Ouasfane et Belkacem
Buts SCT : Chergui (sp 6’) – Goncalvez (91’)

L’option choisie par Fabien Pujo est de proposer à l’entame du match une équipe composée de joueurs de N2 et de joueurs plus jeunes montés de la réserve. On sait, qu’en coupe, le petit veut faire tomber le grand et que cela passe souvent, à ce stade de la compétition, par un jeu ardu et physique où le rentre dedans est de mise. Il faut donc plutôt être costaud physiquement et dans sa tête pour tenir 90 minutes dans cette guerre de tranchée. C’est pour cela que des vieux briscards attendent sur le banc au cas où il faille enfiler le bleu de chauffe.

L’équipe helvétique de Marseille qui n’a de Suisse que le nom, joue cet après-midi sur le synthétique du stade Sevan, ex Senafrica où évolue l’Euga Ardziv. En pleine terre marseillaise, avec un public venu voir la chute du Grand, il ne faut pas faiblir.

2ème minute à peine et Kenny Michel se crée une belle occasion tandis que sur la relance ce sont les locaux qui viennent titiller Andreani.

6ème minute Michel dans la surface frappe au but mais un défenseur met la main pour arrêter la trajectoire de la balle. Le pénalty évident est transformé par Ech Chergui assez chanceux car le gardien avait plongé du bon côté. Le Sporting marque donc très tôt dans la rencontre, trop tôt peut être ?
En effet, comment gérer cette avance ? Sûrement pas en reculant… et pourtant c’est ce vont faire les Toulonnais. C’est donc aux joueurs de l’AS Helvétique de faire le jeu.

8’ : la défense varoise a du mal à se dégager et Andréani doit s’illustrer pour éviter l’égalisation.
14’ : sur un corner, énorme occasion locale de la tête. Deux autres tirs suivent et Andreani s’interpose avec brio, surtout sur le second.
Plus tard (désolé pour le chrono qui n’existe pas, en seconde période merci à mon assistante Dominique A. de prendre le relai), sur un coup franc bien négocié, Andreani s’envole pour sortir une balle qui allait passer juste sous la barre.

Sur une énéième action locale une faute toulonnaise est sifflée dans la surface. L’arbitre désigne le point de pénalty quand son homologue de touche l’appelle pour lui signifier qu’à son avis la faute était juste à l’extérieur de la surface… Le péno se transforme donc en coup franc… C’est sans doute le tournant du match…

Juste avant la pause le Sporting frôle même le but contre son camp de la tête.
A la 53ème Bruno Preira vendange une belle occasion.
67ème : c’est vraiment le 1er tir toulonnais digne de ce nom : Goncalvez tente sa chance de loin et la balle passe juste au ras du poteau. 4 minutes plus tard, il remet le couvert et le gardien marseillais repousse la balle sur la transversale.

Si le jeu se durcit, on s’aperçoit que les Toulonnais sont à la peine pour remonter la balle, ils reculent trop et la différence de division est loin d’être flagrante sur le terrain. On s’achemine doucement vers les arrêts de jeu. C’est à ce moment que Goncalvez s’empare du ballon et part seul au but en éliminant un dernier rempart puis le gardien qui tente une sortie hasardeuse. L’aubaine est trop belle et il peut marquer tranquillement le 2ème but toulonnais dans la cage vide. Il a tenu sa promesse de la semaine dernière…
De ce match nous retiendrons la qualification et le Sporting, sportivement, peut faire une haie d’honneur aux « petits » à la sortie, car ils perdent la tête haute et sans rougir. Quant à nous, on s’est aperçu que certains jeunes ne sont pas encore prêts pour venir renforcer l’équipe de N2, mais le plus inquiétant est ce manque chronique de tirs au but, qui a rendu notre prestation plutôt insipide. Le tirage de la suite des hostilités se tiendra mercredi après-midi. Rendez-vous au prochain épisode !

Votez pour l'homme du match sur notre blog !

Article et photos  /  Franz A. et NOËLLE M.