Match arrêté à la mi-temps pour de graves incidents qui s'étaient produits à proximité de la tribune et tout autour de l'enceinte du stade St Exupéry.
En commission fédérale de discipline, la Fédération Française de Football avait tranché en sanctionnant les deux clubs du match perdu et d'une amende, mais sans avoir à ce jour motivé sa décision. Les présidents Marignanais et Toulonnais ont fait appel et celui-ci n'a toujours pas abouti alors que la saison est terminée.
Mais au-delà du résultat de cet appel qui n'aura aucune incidence sportive les deux clubs finissant en milieu de tableau, cette triste affaire a connu une déplorable prolongation samedi dernier à Martigues. A la fin de la rencontre Martigues/Toulon, 7 supporters Toulonnais (dont plusieurs femmes) ont été violemment pris à parti par plusieurs dizaines de personnes qui ont tentés de leur dérober leurs effets personnels ainsi que les signes distinctifs de leur soutien au STV (écharpes, bâche...) alors qu'ils n'étaient à Francis Turcan que pour assister à un match de football et soutenir leur équipe.
Le journal La Provence plutôt prompt a stigmatiser les fauteurs de troubles azur et or ("Des "supporters" de Toulon auraient frappé un enfant de dix ans portant un maillot de l'OM. Une bagarre a éclaté quand des supporters de Marignane sont intervenus pour le défendre." avait écrit le quotidien le jour même du match USM/STV sur son site web) dénonce aujourd'hui "les pseudos-supporters" qui voulaient "en découdre" en faisant dégénérer (sic) "le match contre Toulon".
On apprend dans cet article que 5 Marignanais auraient été interpellés pour avoir roué de coups les infortunés supporters Toulonnais. On peut s'interroger légitimement sur la qualité de "supporter" de ces Marignanais alors que la rencontre de samedi ne concernait que les Martégaux.
Mais au-delà du résultat de cet appel qui n'aura aucune incidence sportive les deux clubs finissant en milieu de tableau, cette triste affaire a connu une déplorable prolongation samedi dernier à Martigues. A la fin de la rencontre Martigues/Toulon, 7 supporters Toulonnais (dont plusieurs femmes) ont été violemment pris à parti par plusieurs dizaines de personnes qui ont tentés de leur dérober leurs effets personnels ainsi que les signes distinctifs de leur soutien au STV (écharpes, bâche...) alors qu'ils n'étaient à Francis Turcan que pour assister à un match de football et soutenir leur équipe.
Le journal La Provence plutôt prompt a stigmatiser les fauteurs de troubles azur et or ("Des "supporters" de Toulon auraient frappé un enfant de dix ans portant un maillot de l'OM. Une bagarre a éclaté quand des supporters de Marignane sont intervenus pour le défendre." avait écrit le quotidien le jour même du match USM/STV sur son site web) dénonce aujourd'hui "les pseudos-supporters" qui voulaient "en découdre" en faisant dégénérer (sic) "le match contre Toulon".
On apprend dans cet article que 5 Marignanais auraient été interpellés pour avoir roué de coups les infortunés supporters Toulonnais. On peut s'interroger légitimement sur la qualité de "supporter" de ces Marignanais alors que la rencontre de samedi ne concernait que les Martégaux.
Partant de là, on peut sérieusement mettre en doute la version officielle de la presse quotidienne régionale ou des médias en général mais aussi des instances fédérales par l'intermédiaire de son représentant de la Ligue Méditerranée Mr Alain Porcu qui voulait présenter les graves incidents de Marignane comme des altercations entre supporters ("Quatre supporters ont été placés en garde à vue au commissariat de Marignane samedi. Le match de CFA Marignane-Toulon a dégénéré sur le terrain durant la première période puis à la buvette du stade entre supporters de camps opposés." L'équipe le 27/03/10) mais peut-être accorder un peu plus de crédit aux paroles de ceux présents au stade qui voyaient dans ce triste épisode une guérilla urbaine organisée qui tenait plus du fait divers sociologique et dont le football et ses supporters en sont les principales victimes que des violences entre supporters fiers de l'être et responsables.
A force de stigmatiser sans discernement, de se victimiser à outrance et de nier des faits avérés on en perd de vue les vraies causes et on sanctionne à tord et à travers, ne réglant aucune situation, pire même creusant encore plus le fossé de l'incompréhension entre et autour de ceux qui sont passionnés du ballon rond au profit d'un peu de sensationnalisme et de pensée dominante...