Le 3 février 1999, Luc Borrelli trouvait la mort dans un accident de voiture...
Luc Borelli fut découvert à l'ASPTT Marseille et est un des premiers issu de la formation spécifique des gardiens dans les années 70. Arrivé tardivement dans le milieu professionnel, c'est dans le Toulon des années 80 qu'il va connaître la gloire. Gardien du temple toulonnais, il verra passer toutes les générations de joueurs, depuis le fidèle Luigi Alfano à David Ginola, Frédéric Meyrieu et autres Daniel Xuereb. Sous la houlette de Rolland Courbis, qui le fit venir, le club connaîtra même une 5ème place lors de la saison 1987/88. Malgré cette saison merveilleuse, Toulon sera plus un habitué de la lutte pour le maintien et Luc y contribuera grandement, multipliant les exploits. On se rappelle notamment d'un match homérique face à l'OM, où le Sporting s'était imposé 1-0, grâce à son gardien qui avait tout arrêté.Après 7 saisons en D1, le club descend en 1993, terminant même à l'avant-dernière place. Luc Borelli en profitera alors pour s'envoler pour la capitale, où il sera la doublure de Bernard Lama. S'il jouera peu face à l'explosion du guyanais, il en profitera tout de même pour se faire un palmarès avec le PSG : champion en 1994 et doublé en Coupe l'année suivante. De quoi asseoir sa réputation. Mais en 1995, cherchant du temps de jeu, il rejoindra le SM Caen, en D2. Avec Raphaël Guerreiro, Pascal Vahirua et Franck Priou, il finira champion en 1996, devant l'OM. Malheureusement pour lui l'aventure caennaise en D1 ne dure pas vraiment et au bout d'une saison, c'est le retour à l'étage inférieur. Il restera une saison de plus malgré la descente mais le départ calamiteux ruine ses espoirs de montée immédiate.
Luc Borelli rejoint alors l'OL, solide formation du milieu de tableau. Doublure de Grégory Coupet, c'est d'assez loin qu'il regardera en cette saison 1998/99 le duel entre Bordeaux et l'OM. Alors qu'il s'apprêtait à vivre l'ascension irrésistible de l'OL au début des années 2000, tout s'arrête en février 1999.
Luc, Tu resteras dans le cœur des « Socios » à tout jamais.
