Au terme d’une saison en dent de scie, le Sporting a rempli son contrat de victoire dans le derby ouest varois mais comme il n’y a pas eu de bonne nouvelle du côté de Marignane, l’espoir de montée s’amenuise et tiendra du miracle la semaine prochaine.
Mais le grand gagnant de la soirée reste indiscutablement le mouvement ultra toulonnais qui fêtait ses 30 ans et qui a animé d’une seule voix la tribune Mouraille.
Composition SCT : Viviani – Fall – Ouasfane – Sahnoune – Leleu - Moulet – Bayo – Kamin (Palhares 66’) – Gomis – Djaballah (Belhadj 66’) – Preira (Guilavogui 91’).
But SCT : Moulet (SP) 62’.
Une première période décevante
Surpris par une équipe hyéroise plutôt fringante et assez offensive, le Sporting, crispé et peu inspiré, n’a pas délivré un jeu bien affriolant pendant les 45 premières minutes.
Beaucoup de déchets, peu de construction, un jeu haché et peu d’occasion, ce bilan n’est pas celui d’une équipe qui joue la montée. Trop grande pression ou sous estimation du voisin hyérois, quoiqu’il en soit, heureusement que le spectacle était en tribune car celui du terrain était plutôt ennuyeux voire décevant.
Pourtant au début, Gomis concède mal une énorme occasion à la 7ème minute en loupant le cadre.
17ème c’est au tour de Djaballah de trop pousser sa balle, alors qu’il y avait la place pour un joli tir.
Le HFC se montre dangereux à la 27ème avec un superbe tir qui passe à côté ou à la 39ème qui permet à Viviani de se mettre en valeur.
A la 45ème Viviani doit s’y reprendre à deux fois pour stopper une balle insidieuse.
Un généreux pénalty
La plus nette occasion toulonnaise depuis le début, se produit à la 58ème minute, où Gomis ouvre superbement pour Djaballah qui tire. Le gardien repousse mais Moulet en embuscade, ne parvient pas à reprendre !
Dans la minute suivante, Viviani s’interpose avec brio, sauvant ainsi son équipe du scénario catastrophe.
Mais il reste encore du temps. Pour en marquer un autre ou pour Hyères d’égaliser…
Prunier fait rentrer du sang neuf pour dynamiser l’équipe. (66’)
77’ : superbe occasion de Gomis qui veut tromper le portier hyérois, mais son tir longe le poteau opposé alors que le but était vide !
Un pénalty oublié
82’ : Palahres lance Preira, qui s’envole seul pour se présenter face au gardien, il veut le dribbler mais celui-ci le crochète en pleine surface. Le pénalty est flagrant pour tout le monde, sauf pour le corps arbitral qui ne bronche pas.
Quatre minutes d’arrêt de jeu c’est long, très long.
Belhadj glisse la balle dans un trou de souris vers le centre. Guilavogui, qui vient de rentrer, et Gomis n’ont qu’à la mettre au fond, le gardien est battu…mais les deux s’emmêlent, on se demande encore comment…
A l’an que ven !
Le contrat est rempli avec la victoire 1 à 0. Pour la manière on repassera, mais ce soir ce n’était pas si important car notre passion, 30 ans après, est aussi intacte qu’au premier jour. La belle communion du public avec les joueurs à la fin du match était chargée d’émotion et d’ondes positives.
Si le passé a pu être glorieux, c’est de l’avenir dont je suis amoureux. De l’avenir proche, dans une semaine avec une infime parcelle de chance qu’il faudra jouer à fond du côté de Tarbes. Et bien sûr d’un avenir plus lointain, celui de la saison prochaine qui s’annonce d’ores et déjà palpitante.
Photo NM
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CR et Photos : FA et NM