DECOLLAGE MANQUÉ A MARIGNANE

C’est dans les moments cruciaux d’une saison que l’on peut juger de la force d’une équipe. Encore un rendez-vous manqué pour le Sporting qui avait les cartes de son destin pourtant en main. Après avoir fait le plus difficile en première période et produit un jeu de qualité et de sérieux, les Toulonnais n’ont pas su gérer leur avance et ont trop reculé en seconde période. Les aviateurs n’en demandaient pas tant et ont su trouver l’envie et l’énergie pour imposer le partage des points face à des Toulonnais incapables de renverser la vapeur. L’issue du match fait plus les affaires de Marignane que celles des Toulonnais qui voient s’envoler le mince espoir de recoller à la tête du championnat. Pourtant les autres résultats semblaient plutôt favorables. Entre déception et désillusion, certains supporters pensent que mathématiquement c’est encore jouable, tandis que d’autres plus fatalistes, se tournent déjà vers la saison suivante … en N2.

Composition du SCT : Viviani – Fall – Sahnoune – Leleu – Atlan – Moulet – Bayo – Palhares – Gomis – Djaballah (Adim 86’) – Diallo.

Cartons Jaunes SCT : Moulet (42’), Bayo ( 62’).

But SCT : Palhares (23’)

But Marignane-Gignac : (81’)

Les premières minutes voient un onze local su ruer rapidement sur le but gardé par Viviani. Ce dernier est contraint de sortir face au danger à la 6ème minute. Le pressing marignanais est important et l’équipe joue haut. Mais peu à peu, les joueurs de Prunier commencent à montrer le bout de leurs épines, à l’exemple de Gomis qui fusille le gardien, celui-ci ne peut qu’écarter le danger qui revient dans les pieds de Diallo qui arme, mais son ballon meurt dans le petit filet.

A la 16ème, un superbe coup-franc de Moulet trouve la tête de Sahnoune et il faut tout le talent du gardien (2ème gardien remplaçant) pour empêcher la balle de faire mouche.

A la 21ème minute, Djaballah frappe au but et le gardien à terre, tel un gardien de hand, capte la balle d’une seule main !

Les Toulonnais sont enfin récompensés de leurs efforts par Palhares (23’) qui tire à l’entrée de la surface pour inscrire l’unique but toulonnais (0-1).

32’ : une belle combinaison Gomis / Diallo arrive à porter le danger tout près mais la frappe de Diallo est encore repoussée magistralement par l’excellent gardien.

On peut dire que cette période a été largement à l’avantage des visiteurs qui ont pris le jeu à leur compte et qui ont su imposer un beau rythme dans une confrontation de qualité et très agréable à suivre. Sans un super gardien, le score aurait pu être plus probant.

Reste maintenant 45 minutes à gérer, avec une maigre avance, mais 4 points indispensables.

Hélas les premières minutes ne sont pas de bon augure. On comprend vite que l’envie et la grinta ont changé de camp et que si les Varois ne réagissent pas, ils vont subir le jeu et qu’il va leur être très difficile de conserver le score.

A la 58’ une action vicieuse et un tir de loin est à deux doigts de tromper la vigilance de Viviani, qui repousse en corner. Sur le corner ça chauffe dans la surface toulonnaise et un boulet de canon frôle la transversale.

A la 60ème Marignane pousse et Viviani doit encore repousser en corner.

Gomis essaye de remettre son équipe dans la bonne direction mais son tir rate la lucarne (63’).

Mais à force de reculer, les Toulonnais tétanisés, vont se faire piéger. A la faveur d’un cafouillage en pleine surface, Viviani relâche la balle qu’il venait de capter et un pied marignanais la pousse dans le but et c’est l’égalisation logique et méritée. (81’).

La rentrée d’Adim ne permet pas aux Toulonnais de relever la tête, tant ils sont passés à côté de tout en cette seconde période.

Une mi temps à mettre à l’actif de chaque équipe, mais une incapacité à réagir après avoir marqué les premiers, les Toulonnais ne peuvent s’en prendre qu’à eux même. Le geste anti sportif de Diallo qui refuse la poignée de main d’un joueur local et qui met ainsi le feu aux poudres vient renforcer le sentiment d’amateurisme de notre équipe et leur manque d’argument dans un duel sportif de la plus grande importance pour la suite de la saison. Dommage d’être passés à côté, les Toulonnais, cloués sur le tarmac, ont peut être laissé échapper leur dernière chance, d’embarquer pour le charter de la N1. Réponse dans quelques semaines…

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CR et PHOTO / FA et NM

SPORTING JUVANTE !

Les Toulonnais ont brillamment mis les Princes Rouges et Blancs sous tutelle lors de leur confrontation à Bon Rencontre et ont pris l’ascendant sur une rencontre importante, en étrillant leurs adversaires sur le score sans appel de 5 à 0. Avec intelligence, vision du jeu, production offensive de qualité et 5 magnifiques buts, on avait rarement vu, cette saison, l’équipe toulonnaise à pareille fête. Au point de se demander si c’était les mêmes joueurs que la semaine dernière à Sète.

Le 4 – 4 – 2 mis en place par Prunier a été d’une efficacité redoutable. La présence de Bayo d’entrée avec Moulet au centre a apporté un dynamisme réel, avec Palhares et Gomis en centre offensif a permis d’être plus conquérant, mais surtout le duo de pointe Guilavogui associé à Diallo a crée du danger devant. A-t-on enfin trouvé la bonne formule ?

Nous reprenons donc avec humour, la devise monégasque Deo Juvante (avec l’aide de Dieu), pour dire que la solution et l’aide du Sporting ne peut venir que de lui-même et l’on pourrait y rapprocher l’adage célèbre : aide-toi et le ciel t’aidera.



Composition SCT : Viviani – Fall – Sahnoune (Medoukali 51’) – Ouasfane – Atlan – Bayo – Moulet (Belhadj 77’) – Gomis – Palhares – Guilavogui (Djaballah 74’) – Diallo.

Buts SCT : Diallo (39’ et 72’), Gomis (45’), Guilavogui (47’), Palhares (80’).


C. Jaunes SCT : Guilavogui (47’) Diallo



Objectif gagne obligatoire. Pression du résultat. Equipe tournée vers l’attaque. Changement de quelques cadres. Et voilà un SCT au visage rayonnant qui se crée autant d’occasions en une partie qu’au cours des 5 derniers matches alignés !
Dès la 2ème minute, le fringant Guilavogui alerte le portier monégasque.

Photos NM

A la 14ème minute, sur un corner, Sahnoune expédie une bonne tête à Ouasfane au second poteau, mais ce dernier rate sa frappe !

18ème Atlan distribue une merveille de ballon pour Guilavogui, qui contrôle mal !28ème : superbe reprise de volley de Diallo qui va rentrer, mais non la balle touche le poteau et revient dans les mains du gardien !














On commence à murmurer, qu’on a vraiment la poisse. Et Monaco dans tout ça ? La réserve joue pas mal, bien placés, les joueurs font bien circuler le ballon, mais il leur manque le geste final pour inquiéter sérieusement Viviani qui passe un début de match assez confortable.34ème : Gomis frappe au but, mais le gardien fait encore des merveilles.

Photos NM

Une minute plus tard, lors d’un bon coup franc, le ballon longe la ligne de but sans qu’un pied ne vienne la pousser au fond.
Et enfin la délivrance arrive du côté de Diallo qui vient tromper avec beaucoup de sans froid le gardien monégasque et qui inaugure ainsi une série de très jolis buts qui va suivre.
Un superbe mouvement collectif, vif et limpide, propulse Gomis qui arme et frappe, le gardien sort une parade magnifique et claque en corner ! (41’).

Ce n’est que partie remise puisque juste avant la pause, Gomis insiste et tire en force, le ballon est touché par le gardien, mais la puissance de la frappe le pousse quand même dans la cage ! 2-0 avant la pause !
A la reprise c’est Guilavogui qui ajoute un troisième but avec un tir d’une pureté remarquable.

Sahnoune blessé laisse sa place à Medoukali. Viviani intervient réellement pour la 1ère fois à la 56ème.

Le Sporting a vraiment envie de se rassurer ce soir, de se faire plaisir, et c’est ainsi que Palhares file sur son couloir. On connaît ses pointes de vitesse, il prend la défense à défaut et remet pour Diallo qui n’en demandait pas tant pour inscrire le 4ème but !

Le dernier but à la 80ème voit Palhares profiter intelligemment d’une erreur défensive et ainsi enfoncer le clou avec un 5 à 0 éclatant.

Marquer 5 buts, dont 3 en seconde période, ce n’est pas anodin cette saison. Mais en plus les marquer avec la manière, en produisant du jeu et étant très solidaires et collectifs, voilà tout ce que l’on a cherché cette saison sans vraiment le trouver. Dommage que cela arrive si tard…
Ce match marquait le début du round final où chaque match sera pris avec le même objectif : la gagne ! Ce soir le SCT a prouvé que l’on pouvait avoir une grande équipe qui méritait mieux que la parodie de football que nous avions vu à Sète par exemple. Si ce match peut servir de référence pour la fin de la saison, cela ne sera que bénéfique. La reconquête passe par un chemin pavé d’embuches. Dès le week-end prochain à Marignane, où il y aura un sacré à jouer. Mais avec les arguments montrés aujourd’hui, tout est possible et la fin du championnat s’avère passionnante

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LE SPORTING CHAHUTE A SETE

Photo NM

Un partage des points, voilà ce que le Sporting pouvait espérer de mieux après sa partie contre le FC Sète. Un jeu très pauvre avec peu de solution, un adversaire pas plus inspiré, voilà le résumé d’un match sans âme, ni éclat. En tous les cas, nous n’avons pas vu un Sporting tout faire pour l’emporter. L’équipe a-t-elle déjà abandonné le championnat ? On n’ose l’imaginer, cependant le constat est probant : une première période où les Toulonnais ont été malmenés après avoir été cueillis à froid. Une seconde période résolument plus offensive mais sans solution réelle et des phases de jeu vraiment ennuyantes. Où sont passées les ambitions ? Les Toulonnais laissent encore s’envoler une belle chance de grappiller des points au classement, alors que la victoire aurait été la bienvenue au regard des autres résultats.



Composition SCT : Viviani – Ouasfane – Fall – Atlan – Sahnoune – Moulet – Kamin – Belhadj (Palhares 69’) – Gomis (Djaballah 85’) – Preira (Bayo 79’) – Diallo.

But FCS : Testud (3’)
But SCT : Diallo (35’)

Carton Jaune SCT : Belhadj (42’) et Ouasfane (46’)
Carton Jaune FCS : 42’ et 63’

Carton Rouge SCT : Kamin (79’)


Le match débute sur un but d’école de la part du FC Sète : Testud seul au second poteau n’au aucune difficulté à ouvrir le score. Une grosse erreur de la défense qui se paye cash (3ème minute).
Rapidement le FC Sète tente d’enfoncer le clou, voyant les Toulonnais assez fébriles. A la 8ème minute, ils sont à deux doigts d’enfoncer le clou, devant une défense plus que statique.
Une minute plus tard, c’est pratiquement l’humiliation, les varois frisent la correctionnelle.
Enfin une réaction toulonnaise sur un corner à la 11ème minute où une bonne tête aurait pu trouver meilleure issue.
Les Toulonnais semblent bien mal organisés et ne parviennent pas à produire un jeu efficace.
Un tir canon du FC Sète passe juste à côté à la 18ème.
22’ : Gomis tente intelligemment sa chance de loin mais sans succès, tout comme Kamin à la 23ème qui met bien au-dessus.
Sur un corner, à la 25ème le FC Sète parvient à décrocher une superbe tête qui donne des frayeurs aux Toulonnais.
Et c’est pourtant les Toulonnais qui vont réussir l’exploit d’égaliser grâce à un beau travail de Gomis qui remet à Diallo qui frappe, la balle semble repoussée par un défenseur qui s’est jeté dans la cage vide. Mais l’arbitre de touche prévient son homologue du centre que le ballon a bien franchi la ligne avant d’être rejeté. Sète 1 – Toulon 1 (35’).
Et juste avant la pause un tir puissant et cadré de Kamin s’apprête à trouer les filets, mais Pappalardo s’envole et claque le cuir au-dessous ! Quelle occasion !

Après la pause, le FC Sète presse et marque même un but refusé pour hors jeu (46’).
Les Toulonnais essayent d’être plus dangereux en pointe, mais ont du mal à construire un jeu cohérent. De longs ballons devant qui profitent cependant à Preira à la 54ème mais ce dernier s’emmêle les pinceaux, juste devant la ligne… Rageant !
Les SCT va marquer deux buts refusés pour hors jeu à la 57’ et à la 72’. Sur le second, le hors jeu signalé n’est vraiment pas évident du côté des tribunes.
Le tournant du match intervient à la 79ème minute lorsque Kamin écope d’un carton rouge direct pour avoir blessé un joueur de Sète au genou. Au départ le carton n’était que jaune, mais l’arbitre, jugeant de la gravité de la blessure, s’est ravisé.
Dès lors la tache se complique davantage pour les Toulonnais et les Sétois tentent maladroitement de faire pencher la balance en leur faveur, mais sans résultat.
Sûrement un match à garder en mémoire entre une équipe sétoise voulant rééditer l’exploit de Marseille et des Toulonnais qui jouent à se faire peur. Encore des regrets supplémentaires, mais sur la physionomie du match, les Toulonnais peuvent s’estimer heureux du mach nul.
Difficile, dans ce contexte, de savoir comment vont se négocier les prochaines rencontres mais nous préférons penser que les joueurs sauront tenter leur chance jusqu’au bout, même si l’espoir est mince, très mince même.


CR et PHOTO / FA et NM