La soirée avait bien commencé avec la remise du LABEL JEUNES....

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Loin de nous l’idée de hurler avec ceux qui pensent que la saison est finie en novembre et qu’il ne reste plus rien à en attendre, mais il faut tout de même constater que laisser filer le leader à 9 longueurs, ne nous place pas dans une position confortable.
Il est était pourtant clair avant le coup d’envoi, qu’il s’agissait bien d’une des affiches de la saison, un rendez-vous à ne pas manquer et c’est malheureusement Marignane qui repart de BR avec les 3 points de la victoire.
Et pourtant dans ce contexte de mini crise, on ne peut guère reprocher grand-chose aux joueurs toulonnais. Sur le terrain, ils mouillent toujours le maillot, mais voilà, l’envie ne suffit plus. Les occasions de but ont été peau de chagrin durant ce match ,des deux côtés d’ailleurs, frustrant ainsi une bonne partie du public.
L’équipe et le club manquent de sérénité en ce moment. Le trop grand nombre de cartons et le rouge systématique à chaque partie, la tension est palpable à tous les étages, les gens sont à fleur de peau depuis le staff jusqu’à la sécurité.
Le coach fait avec les moyens du bord et l’on se demande comment les décideurs du club, ne voient toujours pas qu’il y a, dans cette équipe, un problème récurant : celui de l’attaque, la recherche d’un finisseur capable de claquer des buts est, nous osons l’espérer, d’actualité.
Et pourtant l’équipe de Marignane, tout leader qu’elle est, n’a rien montré. Elle a attendu patiemment son heure, pour permettre au buteur maison de soigner son capital but. Lors d’une rare occasion, réussir le hold up parfait à la 80ème minute, devant des Toulonnais incrédules et désabusés.
Composition Toulonnaise : Viviiani – Atlan – Medoukali – Fontani – Leleu – Sahnoune – Bayo (Guilavogui 81’)– Palhares – Kamin – Adim (Djaballah 68’) – Preira.
Carton Jaune SCT : Sahnoune (54’)
Carton Rouge SCT : Guilavogui (90’)
Cartons Jaunes Marignane : 50’ – 57’
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Viviani, de son côté, non plus, sauf sur une nette occasion à la 64ème minute.
Cela résume l’ennui de cette rencontre au sommet, avec très peu de faits de jeu. Des efforts anéantis, sans effets, des courses dans le vide et un manque cruel de solution. On a de la peine pour cette équipe qui ne parvient pas à porter le danger nécessaire, qui ne parvient pas à peser sur les défenses adverses.
Et en toute fin de match, le Sporting est même proche du KO, mais heureusement que l’attaquant bucco rhodanien rate sa reprise.
En définitive, une première mi-temps dominée par les Toulonnais et une deuxième moins réussie avec de nombreuses fautes et de nombreuses passes ratées. Bref un match qui n’a jamais réussi à s’emballer.
Quant à la fin du match houleuse entre la Mouraille et la sécurité, elle se passe de commentaires, tant ces images sont à vomir. Elles dénotent encore l’amateurisme qui règne au sein du club et dont on se serait volontiers passés en cette période de disette.
Trois défaites d’affilée entament le moral, mais nous avons lu récemment dans « les Echos » que le Sporting était un éternel phénix, il va falloir le prouver à Colomiers. Mais avec quels arguments ?
CR / FA et Photos / NM