dimanche 26 novembre 2017

Face à Bergerac, le Sporting a eu du nez. Victoire 1-0.





Renouer avec la victoire, est la meilleure chose qui pouvait arriver aux Toulonnais. Briser la spirale négative, se frotter à un concurrent direct et ambitieux, soigner le moral des troupes et redonner confiance à tout un groupe qui n’a jamais rien lâché, tous ces objectifs ont été atteints hier soir.

Même si Bergerac était amputée de son meilleur attaquant et de son gardien titulaire, même si les actions de but n’ont pas été légion, le SCT a fait le job. Diallo s’est offert un beau cadeau de bienvenue, et l’homme a montré une partie de son potentiel et l’on peut dire que le Sporting a trouvé en lui un attaquant plus que prometteur.



Composition STV : Viviani – Atlan – Leleu – Sahnoune – Médoukali – Bayo (Kamin 63’) – Moulet – Palhares – Adim – Djaballah (Preira 82’) – Diallo (Belhadj 87’).


Cartons Jaunes SCT : Bayo (60’) - Djaballah 65’
Cartons Jaunes Bergerac : 70’ (un joueur du banc !) - 71’ (Fuchs) – 73’.



Suite à l’appel de boycott des tribunes par le collectif des groupes de supporters, Bon Rencontre ressemble, au coup d’envoi, à une véritable coquille vide. Accueillir une équipe en forme, alors que le Sporting n’est pas au mieux, n’est pas une sinécure, mais en même temps, les joueurs de Prunier savent bien qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur. La pression doit être forte, car ne pas se relancer face à Bergerac équivaudrait à renoncer à jouer un grand rôle dans ce championnat.

Tous les yeux étaient rivés sur la nouvelle recrue du Sporting, titularisée la veille à 15h45. Le grand Abdoulaye Diallo, qui n’a pas eu beaucoup de temps de préparation et d’acclimatation avec ses nouveaux partenaires, montre d’emblée le sens du but. On voit qu’il a du ballon et du métier et qu’il peut peser sur la défense adverse.
C’est d’ailleurs lui, qui va réaliser une belle ouverture du score à la 36ème minute. Quelques dribles et un duel gagné face au gardien, avec technique et sang froid, le calme d’un butteur puis la joie en exhibant fièrement la rascasse sur sa poitrine, voilà le cadeau de bienvenue offert par notre nouvel espoir.
A la 41ème un magnifique coup franc d’Atlan manque de fracasser la lucarne du portier bergeracois.
En 1ère période, le Sporting a réalisé un jeu sérieux et tous les joueurs ont été concernés par l’enjeu.
En seconde mi-temps, Bergerac se crée la plus belle action à la 69ème en déroulant tout le terrain de manière incroyable pour aller buter sur Viviani, qui passe une soirée plutôt tranquille.
75ème : gros cafouillage dans la surface adverse et Djaballah tente de reprendre dans une forêt de jambes, mais hélas ses efforts ne payent pas. Il n’est pas plus heureux à la 82ème.
Mais l’occasion la plus franche, est encore à mettre au crédit de Diallo à la 84ème avec un très joli tir détourné de justesse par une parade somptueuse du gardien de Bergerac.

Contrat rempli pour le SCT et une équipe de Bergerac qui joue bien, mais sans être transcendante.


Le Sporting s’est remis sur le droit chemin. Diallo semble une recrue des plus intéressantes, à condition de lui envoyer de bons ballons. On l’a vu surtout associé à Djaballah mais encore trop peu avec Preira, rentré tardivement dans le match. Avec Gomis qui va revenir, cela peut être aussi une bonne option.
Il va falloir maintenant récolter les fruits dans l’Hérault, dans 15 jours, histoire de bonifier ce résultat et de recommencer à regarder vers le haut du championnat, qui n’est finalement qu’à 6 points…

CR et PHOTOS  / FA et NM


dimanche 19 novembre 2017

Naufrage à Colomiers : défaite du SCT 4 à 1 !









Lourde défaite du Sporting à Colomiers, qui ne reflète pas totalement le match mais qui accuse cruellement le manque de réussite du moment, l’inefficacité de l’équipe à avancer et l’érosion de l’envie chez nos joueurs dépassés et désabusés.
Le naufrage complet subi à Colomiers souligne encore plus nettement l’échec global du recrutement et la désillusion du dernier carré de supporters dégoûtés, qui plongent encore une fois dans les mêmes affres et qui ne voient jamais le bout du tunnel.
Notre club est-il condamné à errer éternellement dans les profondeurs du foot amateur ? Une totale incohérence avec les ambitions de l’équipe dirigeante. Les ambitions sont louables mais se donner les moyens pour y parvenir est une Lapalissade que semble avoir occultée le staff.
Dans ce contexte, il ne nous paraît pas opportun de faire un compte-rendu détaillé du match, tant il s’est passé très peu de choses côté toulonnais.
Le but marqué à la 11ème minute par Djaballah, distribué par Preira, lui-même idélalement servi en profondeur par Moulet sera l’unique étincelle de ce match.
Les buts de Colomiers (27’, 46’, 71’ et 90’ sur pénalty), semblent si faciles. Certes ils ont eu la complicité d’un poteau rentrant, un pénalty généreux, mais quand même ! Le Sporting ne joue encore qu’une mi-temps sur deux.
Le tournant du match a sans doute été à la 50ème, lorsque Preira, à 50 cm de la ligne, mange la feuille de match en glissant et à terre, avec le ballon dans les pieds, s’emmêle les pinceaux sans pousser le cuir dans le but vide ! Ce genre d’occasion ne se rate pas ! Loin de nous l’idée d’accabler tel ou tel joueur, tant le naufrage a été collectif.
Et puis on en a marre de ces cartons rouges à chaque match. De cette manière le Sporting sera au moins premier de quelque chose dans ce championnat…
La suite nous paraît bien compliquée avant la réception de Bergerac. Diallo a une sacrée pression sur les épaules, si son imbroglio avec Grandville se dissipe.... Endosser le rôle du Messie et sauver une équipe à la dérive, est tout un programme. Reste à savoir si le fait d’un seul homme peut remettre le club dans la bonne draille. Réponse samedi prochain à BR…



dimanche 5 novembre 2017

Objectif raté : Toulon 0 – Marignane 1


La soirée avait bien commencé avec la remise du LABEL JEUNES....



Photos NM



Loin de nous l’idée de hurler avec ceux qui pensent que la saison est finie en novembre et qu’il ne reste plus rien à en attendre, mais il faut tout de même constater que laisser filer le leader à 9 longueurs, ne nous place pas dans une position confortable.

Il est était pourtant clair avant le coup d’envoi, qu’il s’agissait bien d’une des affiches de la saison, un rendez-vous à ne pas manquer et c’est malheureusement Marignane qui repart de BR avec les 3 points de la victoire.

Et pourtant dans ce contexte de mini crise, on ne peut guère reprocher grand-chose aux joueurs toulonnais. Sur le terrain, ils mouillent toujours le maillot, mais voilà, l’envie ne suffit plus. Les occasions de but ont été peau de chagrin durant ce match ,des deux côtés d’ailleurs, frustrant ainsi une bonne partie du public.

L’équipe et le club manquent de sérénité en ce moment. Le trop grand nombre de cartons et le rouge systématique à chaque partie, la tension est palpable à tous les étages, les gens sont à fleur de peau depuis le staff jusqu’à la sécurité.

Le coach fait avec les moyens du bord et l’on se demande comment les décideurs du club, ne voient toujours pas qu’il y a, dans cette équipe, un problème récurant : celui de l’attaque, la recherche d’un finisseur capable de claquer des buts est, nous osons l’espérer, d’actualité.

Et pourtant l’équipe de Marignane, tout leader qu’elle est, n’a rien montré. Elle a attendu patiemment son heure, pour permettre au buteur maison de soigner son capital but. Lors d’une rare occasion, réussir le hold up parfait à la 80ème minute, devant des Toulonnais incrédules et désabusés.

Composition Toulonnaise : Viviiani – Atlan – Medoukali – Fontani – Leleu – Sahnoune – Bayo (Guilavogui 81’)– Palhares – Kamin – Adim (Djaballah 68’) – Preira.

Carton Jaune SCT : Sahnoune (54’)

Carton Rouge SCT : Guilavogui (90’)

Cartons Jaunes Marignane : 50’ – 57’

Photo NM

Mise à part un joli retourné de Preira à la 7ème minute et un tir cadré de Kamin, on ne peut pas dire que le gardien de Marignane ait eu grand-chose à faire.

Viviani, de son côté, non plus, sauf sur une nette occasion à la 64ème minute.

Cela résume l’ennui de cette rencontre au sommet, avec très peu de faits de jeu. Des efforts anéantis, sans effets, des courses dans le vide et un manque cruel de solution. On a de la peine pour cette équipe qui ne parvient pas à porter le danger nécessaire, qui ne parvient pas à peser sur les défenses adverses.

Et en toute fin de match, le Sporting est même proche du KO, mais heureusement que l’attaquant bucco rhodanien rate sa reprise.

En définitive, une première mi-temps dominée par les Toulonnais et une deuxième moins réussie avec de nombreuses fautes et de nombreuses passes ratées. Bref un match qui n’a jamais réussi à s’emballer.

Quant à la fin du match houleuse entre la Mouraille et la sécurité, elle se passe de commentaires, tant ces images sont à vomir. Elles dénotent encore l’amateurisme qui règne au sein du club et dont on se serait volontiers passés en cette période de disette.

Trois défaites d’affilée entament le moral, mais nous avons lu récemment dans « les Echos » que le Sporting était un éternel phénix, il va falloir le prouver à Colomiers. Mais avec quels arguments ?

CR  / FA et Photos / NM