dimanche 30 avril 2017

Le Sporting à Pézenas ne vaut pas deux pésétas – Défaite 3 à 2.

Photo NM



Fin du changement d’entraineur ! Si choc psychologique il y eu, ce n’est certainement pas dans le bon sens…
Incapables d’emballer le jeu et souvent ridiculisés, les joueurs toulonnais ont permis à Pézenas de prendre un peu d’air dans leur lutte pour le maintien. En leur opposant une maigre résistance, les Varois leur ont ouverts par trois fois le chemin des filets.
A part quelques satisfactions (Buisson et Djaballah en particulier), le reste de l’équipe n’a été que l’ombre d’elle-même, nous laissant même supposer que certains joueurs avaient pu passer à l’ennemi le temps de la rencontre. Par égard pour le club, et parce que ces derniers se sont déjà suffisamment blâmés sur la pelouse de Pézenas, nous préférons taire leur nom. 


Composition SCT : Viviani – Fall – Cilia (Moulet 70’) – Leleu (Cantareil 57’) – Sahnoune –  Bayo – Buisson (Cousyn 82’) – Djaballah – C. Gomis – D. Gomis – Preira.

Buts SCT : D. Gomis (44’) – Preira (85’).
Buts Etoile Paulhan Pézenas : 8’ – 12’ et 65’.

Aucun carton de part et d’autre.


Le 1er quart d’heure est cauchemardesque pour les joueurs de Luigi Alfano.
A part un tir au-dessus de Preira (2ème), l’équipe locale, pourtant peu fringante, parvient à marquer deux buts et à assommer les espoirs toulonnais.


Photo NM


Le 1er but, marqué à la 8ème minute est en partie dû à l’exploit de Charaf qui passe littéralement en revue toute la défense varoise pour venir tromper Viviani incrédule.
Une minute plus tard, un hors jeu non sifflé, et Pézenas est à deux doigts de doubler la mise.
Peu de temps après, à la 12ème minute, un nouveau but, comme à l’entrainement : centre et attaquant esseulé devant le but de Viviani. Un but d’école qui fait mal.
Le premier tir cadré toulonnais est à mettre au crédit de Buisson (17ème) mais hélas dans les bras du gardien.
22’ : un bon coup-franc local qui passe au ras du poteau de Viviani. On frise alors la correctionnelle.

Photo NM

Entre une équipe locale assez maladroite, un gardien pas spécialement à l’aise ni rassurant, il y avait largement la place de se rebeller.
Djaballah s’échappe à la 42ème et parvient à éliminer le gardien, mais trop excentré il tente sa chance et sa balle finira en trombe dans le petit filet.
Une minute avant la pause, c’est le timing idéal, sur une passe lumineuse de Buisson, David Gomis tire et, avec la complicité du poteau, réduit la marque.

A la reprise on espère une réaction toulonnaise. Djaballah échoue sur le gardien (48’).
51ème : Viviani sauve sur le fil en mettant en corner un ballon brûlant.
Et que dire à la 53ème lorsque l’arbitre «oublie» de signaler un hors jeu flagrant ! Viviani trop avancé est lobé magistralement mais le ballon s’écrase sur la transversale ! Incroyable !
56’ : une belle ouverture pour D. Gomis, qui ne peut trouver autre chose que le petit filet.

Photo NM

Mais les étoilistes cherchent à se mettre à l’abri. S’ils échouent à la 63ème, ils parviennent à marquer un troisième but à la 65ème.
71’ : Cantareil tente sa chance de loin mais bute encore dans le petit filet.
L’occasion la plus nette est sur un coup-franc de Djaballah pour la tête de Preira qui vise la lucarne et, d’un exploit, le gardien arrive à écarter le danger (74’).
82ème : c’est l’occasion en or pour l’Etoile mais l’attaquant vendange l’action en tirant au-dessus un ballon que tout le stade voyait déjà au fond !
85ème : Preira profite d’un cafouillage devant la cage héraultaise pour pousser le ballon dans les bois et marquer le second but toulonnais. Un peu trop tard car durant le temps restant, les locaux vont tout faire pour conserver leur avance, synonyme d’espoir dans leur infime chance de sauver leur saison.

Photo NM


Difficile de motiver les troupes quand il n’y a plus aucun enjeu, mais le respect des couleurs et le contrat qui lie jusqu’au dernier match doivent être honorés. Certains faisaient profil bas à la sortie du stade, et Claude Joye visiblement écoeuré, avait dû signifier à certains qu’ils ne seraient plus toulonnais la saison prochaine.
Dernier match à BR dans deux semaines pour recevoir le leader Rodez. Ce match aurait dû être le point culminant de la saison, il ne sera peut être que la dernière occasion d’avoir une poussée d’orgueil devant le dernier carré de supporters. Au moins ça !   

CR ET PHOTOS : FA et NM


dimanche 16 avril 2017

Pas beau le match ! Martigues 0 - SCT 0





L’après Veilex est difficile à digérer et le SCT a montré un visage bien terne face à une faible équipe martégale pourtant réduite à dix à la pause.
Peu convaincants, les Azur et Or ont manqué d’allant et ont été incapables d’emballer une partie qui était pourtant à leur portée.


Composition SCT : Viviani – Borges – Cantareil – Medoukali – Fall (c) – Sahnoune – Cousyn – Bayo – Preira (Baty 77’) – Djaballah – C. Gomis.

Cartons Jaunes SCT : Djaballah (45’), Borges (71’), Gomis (73’), Cousyn (83’)

Cartons Jaunes Martigues : 2’, 76’
Carton Rouge Martigues : 45’.


Viviani est sans aucun doute l’homme du match et il se met en valeur dès la 1ère minute avec une somptueuse parade.
Les Toulonnais sont à l’attaque avec une belle ouverture pour Preira qui file au but mais il est stoppé de manière irrégulière par un défenseur (2ème).
6ème : le portier martégal doit sortir pour s’interposer devant Preira menaçant.
On peut dire que l’entame du match est plutôt à mettre au crédit des Toulonnais qui affichent une belle volonté.
Mais peu à peu Martigues gagne du terrain et le jeu se passe le plus souvent dans le camp varois. Mais les locaux sont trop maladroits pour inscrire un but, à l’image d’un beau tir passant au-dessus à la 35ème minute.
Les Toulonnais procèdent en contre mais ont du mal à se montrer dangereux. C. Gomis semble perdu sans son frère et joue trop souvent personnel, ce qui lui vaut de se faire subtiliser souvent le ballon. Djaballah, plus fringant que lors des dernières rencontres, ne parvient pas à trouver la solution tandis que Preira fait son possible pour peser sur la défense adverse.
Fall est parfois maladroit dans ses relances et met son gardien inutilement en danger. A noter le bon retour de Sahnoune qui délivre un match engagé.
Avant la pause Bayo est sévèrement taclé et Djaballah le venge. Verdict : 1 carton rouge pour Martigues et un jaune pour Toulon.

En supériorité numérique, les Toulonnais auraient dû accélérer pour ouvrir le score. Mais au lieu de cela c’est Martigues qui fait cavalier seul.
50ème : incroyable occasion martégale : un attaquant, probablement hors-jeu, se présente seul face à Viviani. Celui-ci parvient à repousser le tir mais dans les pieds d’un autre joueur martégal qui arme et qui rate le but vide !
55ème : encore un superbe arrêt de notre gardien et sur la relance, Gomis bien placé, tire puissamment mais rate le cadre.
La fin du match est inintéressante et ennuyeuse avec beaucoup de fautes et des cartons inutiles, beaucoup de loupés des attaquants martégaux et des Toulonnais à la peine et peu efficaces.

Un point de pris, celui qu’il fallait pour assurer un maintien mathématique, un comble pour une équipe qui visait la montée !
Sûrement pas un match à retenir. Il va être difficile pour Luigi d’aller chercher de la motivation pour dynamiser ses troupes, surtout que le prochain match à domicile est encore à huis clos.

F.A. et N.M.


jeudi 13 avril 2017

Billet d’Humeur F.A.


Les Pestiférés





Les récentes sanctions contre le Sporting Club de Toulon et ses supporters méritent que l’on s’y attarde davantage.
En faisant un léger flash back, on s’aperçoit que le club de la Rascasse a souvent bénéficié d’un « régime de faveur » dans le domaine des sanctions, qu’elles soient au niveau de la Ligue Méditerranée, de la Ligue Nationale ou des instances de contrôle budgétaire.
S’il fallait retenir, en France, un club qui a lourdement payé son tribu en matière de sanctions en tout genre, le Sporting figurerait, à coup sûr, sur le podium.
L’intention n’est pas de pleurnicher. Le club et ses supporters ont le don particulier de se placer dans des situations à prêter le flanc et à s’exposer à l’ire des instances supérieures.
Des sanctions grotesques pour un gobelet en plastique, des points de retrait pour des broutilles, des terrains à huis clos pour des incidents à l’extérieur, des interdictions de circuler pour les supporters, les services de sécurité impressionnants pour encadrer quatre malheureuses voitures, des parcages ridicules jusqu’aux relégations sportives plus graves, le Sporting a quasiment épuisé tout le catalogue de sanctions possibles et imaginables.
La faute à qui ? Et pourquoi ?
Historiquement et géographiquement, on peut dire que les supporters toulonnais ne se sont pas toujours illustrés de la meilleure manière et certains se souviennent peut-être encore de la une de l’Equipe « Carton Rouge pour les supporters Toulonnais à Mayol » au lendemain d’un derby avec l’OM. Ici on a le sang chaud, n’explique pas tout. Brandir la mentalité ultra pour expliquer certains débordements n’excuse pas tout.
Le comportement d’une poignée nuit à l’ensemble. Quand au retour de Fréjus, un pseudo supporter Toulonnais, entre dans une boutique d’autoroute avec l’écharpe bien en évidence et en insultant tout le monde, ce type de réaction nuit gravement à la réputation du club.
Quand à BR certains individus, passablement éméchés, insultent copieusement pendant 90 minutes l’arbitre de touche et les joueurs adverses, l’image véhiculée est largement écornée.
Quand d’autres prennent le prétexte d’un match pour aller se battre ou font d’une rencontre un exutoire pour pallier la médiocrité de leur vie, il convient de s’interroger sur l’impact que cela peut laisser dans les mémoires collectives et particulièrement dans celles des gens chargés de veiller à la sécurité.
Face à cela, on peut être tout autant indigné par le comportement de certains clubs qui font des amalgames et qui sans scrupules, mélangent vrais supporters avec ces individus déviants. On est en droit de réclamer plus d’égard et plus de discernement quant aux sanctions aberrantes qui sont distribuées à notre égard. Il faut dénoncer les rapports de délégués partisans, qui sous prétexte qu’on s’appelle Toulon, écrivent à charge. Il faut s’insurger contre le parti pris systématique face à nos « hordes sauvages » qui se déplacent.
Veut-on tuer la passion, cherche-t-on à lisser le tout et à enlever la ferveur unique d’une ambiance en tribune ?
Les dirigeants ont un énorme travail à faire pour équilibrer la sécurité des familles et l’exubérance des groupes de supporters. Les groupes ont le devoir de faire le ménage dans leur rang sous peine de vivre des rencontres aseptisées ou à huis clos. Il y a la vraiment un travail de réflexion qui doit permettre de sauver ce qui peut encore l’être et qui doit permettre aussi d’éviter que certains clubs soient systématiquement dans le collimateur.

Nous en avons marre d’être pris pour des victimes expiatoires sacrifiées sur les autels de l’incompétence, marre d’être des pestiférés partout où l’on passe. Mais nous en avons également assez que certains qui portent nos couleurs se prennent pour des cowboys et se croient tout permis. Le football est un sport de valeurs et de règles, un spectacle populaire et apprécié. Il doit rester une fête.
Récemment l’adjoint aux sports de la mairie semblait découvrir le problème et voulait réunir tous les éducateurs. Ces derniers ont la lourde tâche d’enseigner tout cela à leurs minots : le fair-play, le respect de l’adversaire, de l’arbitre et des consignes, l’amour du maillot et du beau jeu. Ce sont eux qui feront le foot de demain. Si l’on n’a pas envie de finir derrière des grillages ou de suivre un match sur un écran, si le foot nous fait encore vibrer, il est grand temps que chacun prenne enfin ses responsabilités.
Le Sporting est un grand club et non un club de voyous ou d’incompétents. Il est peut être en convalescence en ce moment, mais la peste ne l’emportera pas. A nous d’être vigilants…

F.A.


mardi 11 avril 2017

MARTIGUES













Le samedi 15 avril 2017 de 8 H 00 à minuit, il est interdit à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de Toulon ou se comportant comme tel, d accéder au stade Francis Turcan de Martigues et de circuler ou de stationner sur la voie publique dans le périmètre délimité par les voies suivantes : - avenue Louis Sammut - quai Paul Doumer - avenue du Président Kennedy - avenue du commandant l Herminier - rond-point de l hotel de ville.

samedi 1 avril 2017

Matchs à huis clos


Pour les matchs à huis clos à Bon Rencontre , pour ceux qui veulent bien sûr , nous pouvons nous retrouver devant la mouraille , entre nous, dans une bonne ambiance.


Les supporters toulonnais sont privés de 2 matchs, mais  ne lâchent rien.

Nous serons toujours là.