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Fin du changement d’entraineur ! Si choc psychologique il y eu, ce n’est certainement pas dans le bon sens…
Incapables d’emballer le jeu et souvent ridiculisés, les joueurs toulonnais ont permis à Pézenas de prendre un peu d’air dans leur lutte pour le maintien. En leur opposant une maigre résistance, les Varois leur ont ouverts par trois fois le chemin des filets.
A part quelques satisfactions (Buisson et Djaballah en particulier), le reste de l’équipe n’a été que l’ombre d’elle-même, nous laissant même supposer que certains joueurs avaient pu passer à l’ennemi le temps de la rencontre. Par égard pour le club, et parce que ces derniers se sont déjà suffisamment blâmés sur la pelouse de Pézenas, nous préférons taire leur nom.
Composition SCT : Viviani – Fall – Cilia (Moulet 70’) – Leleu (Cantareil 57’) – Sahnoune – Bayo – Buisson (Cousyn 82’) – Djaballah – C. Gomis – D. Gomis – Preira.
Buts SCT : D. Gomis (44’) – Preira (85’).
Buts Etoile Paulhan Pézenas : 8’ – 12’ et 65’.
Aucun carton de part et d’autre.
Le 1er quart d’heure est cauchemardesque pour les joueurs de Luigi Alfano.
A part un tir au-dessus de Preira (2ème), l’équipe locale, pourtant peu fringante, parvient à marquer deux buts et à assommer les espoirs toulonnais.
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Le 1er but, marqué à la 8ème minute est en partie dû à l’exploit de Charaf qui passe littéralement en revue toute la défense varoise pour venir tromper Viviani incrédule.
Une minute plus tard, un hors jeu non sifflé, et Pézenas est à deux doigts de doubler la mise.
Peu de temps après, à la 12ème minute, un nouveau but, comme à l’entrainement : centre et attaquant esseulé devant le but de Viviani. Un but d’école qui fait mal.
Le premier tir cadré toulonnais est à mettre au crédit de Buisson (17ème) mais hélas dans les bras du gardien.
22’ : un bon coup-franc local qui passe au ras du poteau de Viviani. On frise alors la correctionnelle.
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Entre une équipe locale assez maladroite, un gardien pas spécialement à l’aise ni rassurant, il y avait largement la place de se rebeller.
Djaballah s’échappe à la 42ème et parvient à éliminer le gardien, mais trop excentré il tente sa chance et sa balle finira en trombe dans le petit filet.
Une minute avant la pause, c’est le timing idéal, sur une passe lumineuse de Buisson, David Gomis tire et, avec la complicité du poteau, réduit la marque.
A la reprise on espère une réaction toulonnaise. Djaballah échoue sur le gardien (48’).
51ème : Viviani sauve sur le fil en mettant en corner un ballon brûlant.
Et que dire à la 53ème lorsque l’arbitre «oublie» de signaler un hors jeu flagrant ! Viviani trop avancé est lobé magistralement mais le ballon s’écrase sur la transversale ! Incroyable !
56’ : une belle ouverture pour D. Gomis, qui ne peut trouver autre chose que le petit filet.
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Mais les étoilistes cherchent à se mettre à l’abri. S’ils échouent à la 63ème, ils parviennent à marquer un troisième but à la 65ème.
71’ : Cantareil tente sa chance de loin mais bute encore dans le petit filet.
L’occasion la plus nette est sur un coup-franc de Djaballah pour la tête de Preira qui vise la lucarne et, d’un exploit, le gardien arrive à écarter le danger (74’).
82ème : c’est l’occasion en or pour l’Etoile mais l’attaquant vendange l’action en tirant au-dessus un ballon que tout le stade voyait déjà au fond !
85ème : Preira profite d’un cafouillage devant la cage héraultaise pour pousser le ballon dans les bois et marquer le second but toulonnais. Un peu trop tard car durant le temps restant, les locaux vont tout faire pour conserver leur avance, synonyme d’espoir dans leur infime chance de sauver leur saison.
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Difficile de motiver les troupes quand il n’y a plus aucun enjeu, mais le respect des couleurs et le contrat qui lie jusqu’au dernier match doivent être honorés. Certains faisaient profil bas à la sortie du stade, et Claude Joye visiblement écoeuré, avait dû signifier à certains qu’ils ne seraient plus toulonnais la saison prochaine.
Dernier match à BR dans deux semaines pour recevoir le leader Rodez. Ce match aurait dû être le point culminant de la saison, il ne sera peut être que la dernière occasion d’avoir une poussée d’orgueil devant le dernier carré de supporters. Au moins ça !
CR ET PHOTOS : FA et NM