Composition
SCT : Bovari – Fall – Ouasfane – Cantareil – Borges – Cousyn (Cilia 61’) –
Sahnoune – Moulet (Buisson 73’) – Bayo – D. Gomis – Djaballah (Manas 56’).
But
MHSC : 40’.
Cartons
SCT : Jaunes : Ouasfane (42’ et 52’ ), Manas (68’ et 89’), Sahnoune
(56’) – Rouges : Ouasfane (52’) et Manas (89’).
Cartons
MHSC : Jaunes (42’, 88’).
Tout
était réuni pour passer une bonne soirée : joli petit écrin confortable,
sièges de ta tribune rembourrés, tableau d’affichage avec chrono, buvette,
pelouse impeccable, temps agréable. Nous étions loin de nous douter de la purge
que nous allions subir. Entre un Sporting qui ne pique plus, des jeunes
héraultais bien vicieux et un arbitrage dépassé nous allions être servis…
Comment
les Toulonnais, semble-t-il expérimentés, sont –ils tombés dans le panneau
tendu par des jeunes de 18, 19 ans au point de sortir complètement de leur
match ? En tous cas une belle leçon d’ascendant psychologique. C’est
d’ailleurs bien la seule leçon que donnera ce match car le côté sportif et
footballistique était proche du zéro. La seule satisfaction sera l’impeccable
travail de Bovari qui a permis de ne
pas aggraver le score.
Tout
commence pourtant avec une occasion en or : sur un beau travail en une deux
de Bayo et de Djaballah. Gomis est à
deux doigts de reprendre ce ballon et de le propulser dans la cage mais le
gardien héraultais sera le plus prompt (6’).
A
la 11ème minute, c’est au tour de Gomis de servir idéalement Djaballah
en embuscade, mais sa passe est trop profonde…
18ème :
Gomis bute sur le gardien.
21ème :
beau coup-franc de Cantareil bien
repoussé par le gardien.
Le
problème du SCT, c’est qu’il joue trop bas et met beaucoup trop de temps à
remonter le ballon.
Il
faut attendre la demi-heure pour voir un 1er tir montpelliérain qui
est trop excentré pour inquiéter Bovari.
C’est dire l’intensité du match !
32’ :
énorme occasion locale : Bovari
à terre, le but vide et pourtant…personne ne parvient à catapulter la balle
dedans.
34’ :
Bayo tente sa chance de loin.
40ème :
le MHSC est à l’attaque et ça chauffe devant les bois toulonnais, Bovari est fusillé, mais à terre
réussit un geste héroïque pour repousser le cuir, qui hélas, peut être récupéré
et projeté dans le but vide.
42ème :
les esprits s’échauffent et Ouasfane inaugure
la peu glorieuse série des cartons toulonnais.
Au
retour des vestiaires, on est surpris de revoir Ouasfane encore sur le
terrain. Quelques minutes plus tard, ce qui devait arriver arriva : il
prend son second carton jaune (52’).
55’ :
beau tir de Moulet de peu au-dessus.
Désormais
c’est un autre football. Les petits jeunes de la réserve de Montpellier vont
jouer le vice : tomber grossièrement, hurler. Ils vont embarquer dans leur
mascarade non seulement les Toulonnais, qui sortent de leurs gonds, mais aussi
l’arbitre qui sifflera souvent en leur faveur.
Les
Toulonnais sont méconnaissables, inexistant et se contentent de repousser les
velléités locales.
57ème :
Sahnoune sauve sur sa ligne.
70ème :
arrêt réflexe de Bovari.
73ème :
nouvelle tentative héraultaise trop haut.
La
fin du match est un calvaire, sans parler de l’expulsion de Manas à la 89’.
Pour des Toulonnais qui devaient capitaliser les points engrangés la semaine dernière, ce non match devient très inquiétant. Le nombre trop important de cartons à chaque match révèle un malaise qui semble plus profond qu’il n’y paraît. La saison va être longue et démotivante. Un sentiment amer de gâchis était sur les lèvres des quelques derniers supporters qui les soutiennent encore à l’extérieur.
CR : FA