Battu 2-0 à Pau, le STV s'enfonce inexorablement dans une spirale négative.

(Photo: larepubliquedespyrenees.fr)
Après une série de matchs non maîtrisés face à des formations en difficulté (Lyon, Marignane, Aurillac), le Sporting Toulon Var avait un déplacement délicat chez un outsider de plus gros calibre, le Pau FC. Le club Béarnais en proie à des résultats en dents de scie, amputé de son meilleur attaquant S.Koné (suspendu) et doté d'un nouveau coach à peine arrivé depuis quelques jours, restait un adversaire difficile à jouer sur sa pelouse bien qu'il n'y ait plus gagné depuis le 24 septembre dernier.
Pour espérer faire un résultat, les hommes de F.Zingaro se devaient d'avoir un engagement de tous les instants et un mental de compétiteurs, celui qui permet à un groupe de se transcender dans l'adversité.
A la fin de la rencontre le constat ne pouvait qu'être amer: les Toulonnais n'ont pas pesé bien lourd face à des Palois revanchards par rapport à l'issu du match aller. Deux buts (un par mi-temps) de la tête d'El Hadji Niang, assez identiques dans leur réalisation ont suffi à faire basculer le sort du match et permettre aux locaux de se relancer en championnat. Les partenaires de M.Zemzemi quant à eux n'ont jamais eu les moyens d'inverser le cours de la partie, à l'image des dernières prestations des azur et or.
"On est pas assez agressifs sur les coups de pied arrêtés, c'est inadmissible" déclarait F.Zingaro, reconnaissant implicitement le manque d'engagement de ses joueurs.
Comment une équipe qui a pour ambition affichée de jouer le titre et la quasi-obligation d'y parvenir compte-tenu de la situation dramatique des ses finances, peut-elle se priver d'une indispensable grinta, première condition sine qua non d'un hypothétique succès ?
Après l'absence de jeu et d'engagement lors de la première période du précédent match face à Marignane, on pouvait penser (ou espérer) que les pendules seraient remises à l'heure. Cependant ce quatrième -mauvais- résultat depuis le début de l'année résonne comme un constat criant de l'échec qui se profile inéluctablement en fin de saison si le club azur et or ne se ressaisit pas et tire les indispensables conclusions de sa non-compétitivité qui dure depuis une grande partie de la saison.
Mais n'est-il pas déjà trop tard... ?