D'une tête rageuse, JM.Kipré avait mis le Sporting sur de bons rails...
Face à la jeunesse talentueuse de l'Olympique Lyonnais forte d'individualités prometteuses à l'image de Kolodziejczak, Reale, Grenier ou encore Lacazette, le STV alignait lui aussi à la pointe de son attaque de jeunes joueurs en devenir: Quentin Bouchoux dans le couloir gauche et Kévin Rancurel dans l'axe.
Les premières minutes voyaient les équipes s'observer à travers de multiples duels dans l'entre jeu.
Clément Grenier d'une reprise de peu à côté répondait à une frappe trop enlevée de Greg Firquet. Les deux formations s'évertuaient à récupérer proprement le ballon et tenter de se projeter vers le but adverse mais les défenses étaient bien en place et fermaient les espaces.
Sur deux corners, Kipré et Gbadamassi reprenaient de la tête mais sans trouver le cadre. Boronad lui aussi avait une opportunité mais son ballon passait au dessus de la transversale.
Les azur et or avaient de bonnes intentions mais tantôt un manque de spontanéité, tantôt un manque de justesse dans le dernier geste pénalisait leurs attaques, tandis que les Lyonnais géraient plutôt sereinement les 45 premières minutes.
Le Sporting fait le plus dur...
Coup de théâtre dès la reprise: sur un coup franc le long de la ligne de touche, Firquet trouvait Kipré, tout seul au point de penalty qui trompait imparablement de la tête Gorgelin, le portier Lyonnais.
1-0 à la 46ème minute, le STV avait fait le plus dur: trouver l'ouverture dans la défense adverse et obliger les visiteurs à se découvrir davantage.
Toulon poussait de l'avant avec un Bouchoux dans les bons coups et Stephen Ettien (rentré à la place de Rancurel à la pause) apportait toute sa vivacité et sa hargne qui obligeait Gorgelin à détourner des deux poings en corner une frappe tendue.
Portés par le soutien du public, les azur et or cherchaient le break fatal mais la fatigue se faisait sentir: Bouchoux et Gbadamassi sortaient, remplacés par Llorente et le jeune Gomis (U19 DHR).
... mais perd le contrôle.
Dès lors le Sporting levait un peu le pied et relâchait l'étreinte sur les Lyonnais qui n'en demandaient pas tant.
Un ballon aérien mal négocié au centre du terrain par Llorente puis Tlemcani, Lacazette d'une déviation se débarrasse de Zemzemi et s'ouvre le chemin du but. Il ajuste Munoz malgré un plongeon qui ralenti le cuir mais termine sa course au fond des filets (1-1, 78ème): Un manque de concentration cher payé devant l'espoir du football Rhodanien .
La dynamique du Sporting était brisée et les azur et or sans ressources pour venir bousculer l'adversaire dans les dernières minutes. C'est encore Lacazette qui avait au bout du pied la dernière occasion du match mais au dessus de la barre de Munoz.
Après le coup de sifflet final, le ton montait sur la pelouse et une échauffourée aussi inutile que sans fondement éclatait sous les yeux de mr Montrelay, le délégué de la rencontre.
Le Sporting laissait filer deux gros points à sa portée qui pourraient lui faire cruellement défaut dans le décompte final mais il distribuait quelques poings sans doute dommageables pour son image et son porte-monnaie déjà l'un et l'autre très mal en... point.
