Sporting: Après l'espoir, le doute...
Franck Zingaro l'avait dit avant la rencontre: "Aurillac c'est une équipe robuste, ça peut être très bon comme cela peut être moyen".Moyens, les Auvergnats l'ont été pendant plus d'une heure, menés 2-0 sur leur pelouse et réduits à dix. Très bons aussi par la suite inscrivants deux buts en fin de match en tenant le score à 9 contre 11...
Comment le Sporting a t-il pu lâcher la victoire qui lui tendait les bras après avoir fait le plus dur: marquer en première mi-temps et faire le break peu après la reprise ?
Réduits à 10 sur une pelouse en mauvais état qui ne facilitait guère la cohérence du jeu, les locaux semblaient subir le même sort que face à Ajaccio et Martigues.
L'attaquant de pointe Aurillacois, Kamel Larbi (le joueur à surveiller) s'est fait oublier pour mieux ajuster Hilario Munoz devant une défense plutôt passive. Il a su profiter ensuite d'un manque de concentration pour marquer sur un coup de pied arrêté.
Passivité, manque de concentration... cela parait rageant au regard des efforts faits durant les deux tiers de la rencontre.
Sans conteste, ce résultat est une bien mauvaise opération au regard du déroulement de la rencontre et des ambitions du club mais assez symptomatique des fins de matchs que produisent les azur et or actuellement, à l'image du final face à Lyon B.
L'incapacité à tenir le score et le résultat illustre bien les insuffisances du groupe Toulonnais qui ne peut dans ces conditions prétendre au leadership dans un championnat bien indécis, qui se resserre de plus en plus.
Plus que jamais, le STV oscille entre espoir et doute...
