dimanche 31 octobre 2010

Coupe de France: Cannes, au finish...

Les Cannois se sont qualifiés in extremis pour le septième tour aux dépens de vaillants Toulonnais qui ont retrouvés hier soir des couleurs dans la grisaille du ciel de Bon Rencontre.


C'est sous une pluie battante que les 22 acteurs pénétraient sur la pelouse. Côté Toulonnais Baldé était aligné à la place de Gbadamassi et côté Cannois Gimenez était bien présent, mais en tribune, l'ex azur et or étant remplacé par De Magalhaes.
D'entrée de jeu c'est Raddas qui d'un tir alertait Munoz qui bloquait la tentative en deux temps puis c'est Lopez-Peralta qui bénéficiait d'un contre favorable face à Toye et qui enchaînait une frappe à gauche du but Toulonnais.
Passées ces tentatives Cannoises, le Sporting essayait d'emballer la rencontre et tentait de passer par les ailes, surtout côté droit via Baldé qui trouvait Ettien dans l'axe mais le tir du milieu Toulonnais était trop enlevé (12ème). Les deux équipes ne fermaient pas le jeu et donnaient du rythme malgré une pluie de plus en plus drue associée à un vent tourbillonnant.
Au fil des minutes, le STV jouait de plus en plus bas sous la pression d'un excellent trio Cannois formé par Lopez-Peralta, Raddas et l'intenable Voavy mais la défense azur et or se montrait intraitable dans les duels et le géant Koller était surveillé comme le lait sur le feu par Toye et le capitaine Atoko.
Les duels se faisaient de plus en plus âpres au fur et à mesure que le terrain devenait lourd et engorgé d'eau, peu propice à un football technique. Pourtant Firquet parvenait à récupérer un ballon aux abords de la surface et à tirer à raz de terre mais Radic ne se faisait pas surprendre.
En réponse, Raddas débordait à gauche et centrait en retrait pour Lopez-Peralta dont le tir frôlait la base du poteau de Munoz.
A la 38ème sous une pluie redoublant d'intensité, Mercheyer qui se plaignait de sa cuisse était remplacé par Sadio. Peu après sur un beau mouvement initié par la paire Ettien-Cousyn, Sbaï lancé à toute vitesse adressait un centre tendu pour la tête de Rémy idéalement placé, mais sa tentative passait au dessus de la transversale.
Cette première période s'achevait sur un carton jaune pour Cousyn suite à une faute sur Raddas.

A la reprise, les Toulonnais revêtaient des maillots secs rouges et les Cannois des jaunes. Si la pluie s'était transformée en bruine durant la pause c'était pour mieux redoubler ensuite.
Déviation aveugle de Firquet pour Baldé qui enchaînait avec un grand pont sur Neumann, son centre était contré en corner: les azur et or se montraient de plus en plus présents.
Peu avant l'heure de jeu, c'est Koller qui buttait sur Munoz venu à sa rencontre et qui repoussait la tentative cadrée de l'attaquant ascéïste.
Cousyn laissait sa place poste pour poste à Tlemcani (68ème) sous un véritable déluge. Ce dernier ne tardait pas à se mettre en évidence sur une belle ouverture pour Baldé qui obtenait un nouveau corner.
Dans des conditions à la limite du dantesque, le match se cherchait un vainqueur et le ton sur la pelouse montait d'un cran avec l'aver-
tissement de Raddas suite à une altercation verbale avec Firquet (75ème). En tribune Mouraille, les supporters continuaient à donner puissamment de la voix malgré le torrent d'eau déversé.
Les Cannois assiégeaient le camps Toulonnais mais laissaient des espaces: Sadio en profitait pour prendre son couloir et délivrer un bon centre dans la surface à Baldé en bout de course. Sa reprise avec un rebond passait au dessus du but de Radic (85ème).
Trois minutes après, sur un centre de Voavy pour Koller à la lutte avec Atoko, Munoz ne pouvait se saisir du cuir qui était repoussé dans les pieds de Raddas. Sa reprise sèche transperçait la défense Toulonnaise pour l'ouverture du score (0-1, 88ème).
Le coup était dur pour les azur et or qui repartaient de l'avant et portaient le danger dans la surface adverse: Tir d'Atoko contré sur le fil par Di Bartoloméo.
C'était toutefois insuffisant pour renverser le cours de la rencontre et par la plus petite des marges, l'AS Cannes se donnait le droit de poursuivre son aventure en coupe.
Pour le STV, la défaite était moins amère devant la volonté et l'état d'esprit affiché durant ces 90 minutes. C'est sur cela que le Sporting devra s'appuyer pour affronter des échéances beaucoup plus importantes dans les jours à venir...